mercredi 28 octobre 2015

AGUAS DE ORO - DOCUMENTAIRE ITALIEN SUR MAXIMA ACUÑA DE CHAUPE


Reportage de Simona Carnino sur la résistance au projet minier Conga et en particulier sur l'incroyable résistance de Maxima Acuña de Chaupe y son calvaire de ces quatre dernières années (lien en italien).
 
Reportaje de Simona Carnino sobre la resistencia al proyecto minero Conga, y en particular, la increíble resistencia de Maxima Acuña de Chaupe y su calvario de estos últimos cuatro años (Enlace en italiano).




 

dimanche 25 octobre 2015

PROCHAINES ACTIVITES DU COMITE DE SOLIDARITE AVEC CAJAMARCA


Les 20 et 21 novembre 2015 le comité de solidarité avec Cajamarca sera présent au forum climats et migration du carrefour des associations parisiennes.

 


Le mardi 24 novembre à la maison de l'Amérique Latine (217 Bd St Germain - Paris 7è - Métro Solferino) à 21H, le comité de solidarité avec Cajamarca organisera une conférence débat sur le thème "DEREGLEMENT CLIMATIQUE et EXTRACTIVISME". Voir les liens (Démosphère) et (Facebook).

Avec Nicolas SERSIRON (CADTM), auteur de “Dette et Extractivisme »
Gerald LEBRUN (Comité de Solidarité avec Cajamarca –Pérou).
En introduction sera présenté en audio visuel un « Message du Pérou de Ronderos de Cajamarca et Kañaris » enregistré par Françoise CHAMBEU



A l’heure où notre attention est médiatiquement orientée vers la 21è Conférence des Nations unies sur le climat à Paris, et sachant que depuis la vingtaine d'années que ces conférences se réunissent les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de plus de 50% depuis 1990, nous tenons à approfondir notre réflexion et à nous pencher sur la responsabilité qu'ont dans cette crise climatique les politiques extractivistes.

Nous devons nous interroger sur le double langage des pouvoirs économiques et politiques qui consiste d’une part à tenter de se donner une image écologique en parlant du réchauffement climatique et de la limitation des émissions de gaz à effets de serre et continuer d’autre part à parler de croissance économique à tout prix.  Cela nous amène à une première question, pourquoi limiter le débat au seul problème climatique, alors que les atteintes à l’environnement sont multiples et toutes sont aussi menaçantes pour l’avenir que le simple réchauffement du climat.
 
Une autre contradiction apparait quand on affirme officiellement qu’il faut limiter nos émissions de gaz à effet de serre, mais que parallèlement on encourage et on développe comme jamais auparavant, la prospection et l’exploitation des ressources naturelles et en particulier des combustibles fossiles dans des conditions de plus en plus impactantes sur l’environnement.  Egalement nous devons constater que les principaux « puits de carbone » de la planète que constituent les forêts et en particulier les forêts tropicales disparaissent aujourd’hui à un rythme accéléré (et avec elle toute la biodiversité qu’elles contiennent). Enfin, nous devons dénoncer la multitude de « fausses » solutions que nous propose le monde économique, par exemple les bons carbone, qui permettent aux pollueurs de s’acheter une bonne conduite ou les « biocarburants » à base d’huile de palme ou d’éthanol qui sont un des principaux moteurs de la déforestation dans les pays tropicaux.

En effet nous constatons que partout dans le monde se multiplient les grands projets les plus géants possibles et les destructions qu'ils engendrent, non seulement exploitations minières, pétrolières et gazières mais aussi monocultures d'OGM imposant d'immenses "déserts verts", plantations d'arbres à croissance rapide,  grands barrages etc... La surconsommation d'eau mais surtout d'énergie de ces projets en fait une des sources principale des changements climatiques.  Les continents du « sud » sont les plus menacés
Les multinationales et les Etats n'ont qu'un but: sécuriser l’accès aux matières premières et continuer à alimenter ainsi les bourses financières des pays centraux. C'est le sens des traités de libre échange qui sont aujourd'hui élaborés. Or le délire extractiviste nourri par les grandes compagnies privées de l’énergie, des matières premières, de l' agro industrie, des transports et des infrastructures, provoque des catastrophes humaines et environnementales sur tout les continents.
 
Les populations affectées par ces projets payent parfois le prix du sang et ce le plus souvent dans l’indifférence générale, par exemple, en Papouasie occidentale, ce sont des dizaines de milliers de Papous qui ont été massacrés, sans aucune médiatisation, par l’armée indonésienne dans cette région livrée aux compagnies minières, au Brésil ces dix dernières années près de 100 membres de la communauté Guarani-Kaiowá ont été assassinés en toute impunité par des hommes de main au service des grandes monocultures de soja et de canne à sucre qui veulent les évincer de leur territoire. Au Pérou, c’est près de 300 personnes qui, au cours de ces 10 dernières années, ont payés de leur vie leur résistance aux grands projets extractivistes. C’est du reste, le Pérou qui servira à illustrer ces processus pour l’Amérique Latine.

Comme nous y invite Nicolas Sersiron, utilisant le terme extractivisme dans un sens large, nous pouvons en fait diagnostiquer dans ce système un pillage généralisé, un pillage des ressources naturelles aux ressources financières en passant par les ressources humaines, englobant dans l' extractivisme toutes les accaparations-dépossessions en faveur de la course éperdue au profit, construisant une société chaque fois plus inégalitaire.

Nous essayerons de mieux comprendre les articulations entre politiques financières et commerciales et les projets extractivistes et quelle place occupe dans ce mécanisme le système de la dette.

A partir de cette réflexion et de cette discussion nous pourrons examiner les alternatives à ces activités climaticides et responsables de violations de droits humains à grande échelle. Sur la base des résistances que des populations entières engagent avec courage, comme celles des communautés paysannes du Pérou dont nous écouterons le message, nous pourrons dégager les actions solidaires unitaires nécessaires. 

vendredi 23 octobre 2015

YANACOCHA PREPARE LE TRANSVASEMENT DE L’EAU DU LAC EL PEROL

Este 20 de octubre del 2015, la visita de inspección de nuestros compañeros a la laguna El Perol demostró una vez más que la empresa Yanacocha sigue embaucando al mundo con su cuento de preparar la zona para enfrentar el fenómeno del Niño. Los compañeros pudieron verificar que se trataba de facto, de preparar el transvase del agua de la laguna El Perol. Por otro lado Yanacocha sigue bombeando las aguas de los acuíferos de la zona por sus operaciones y sigue consumiendo millones de M3 de agua sin ningún control de la autoridad regional del agua.

Ce 20 octobre 2015, la visite d’inspection de nos camarades ronderos au lac El Perol a démontré une fois de plus que Yanacocha continue de mentir sur ses travaux, en déclarant qu’ils sont simplement en train de préparer l’arrivée du phénomène météorologique El Niño. Les ronderos ont pu vérifier que ce que préparait Yanacocha, n’était ni plus ni moins que le transvasement de l’eau du lac El Perol. D’autre part, Yanacocha continue de pomper les réserves d’eaux pour ses propres opérations sans contrôle de l’agence régionale de l’eau.


 
Les interventions des ronderos après le constat de l'avancement des travaux de Yanacocha

A continuación, presentamos el video de los ronderos, la carta del gobierno regional de Cajamarca al director de la Autoridad Regional del Agua, carta del día 9 de octubre referente a la situación de la laguna El Perol y que permanece sin respuesta. También, presentamos las fotos tomadas el día 20 de octubre que demuestran la instalación de un sistema de bombeo y la construcción de un dique de contención. Además, se ve en una foto el uso de una maquina destinada a la perforación de agujeros para permitir la inserción de cargas explosivas.

Ci-dessous nous présentons la video de l'intervention des ronderos, la lettre du gouvernement régional de Cajamarca au directeur de l'Autorité Régionale de l'Eau lettre datée du 9 Octobre concernant la situation du lac El Perol et qui reste à ce jour sans réponse. En outre, nous présentons les photos prises le 20 Octobre montrant l'installation d'un système de pompage et la construction d'un barrage de contention. De plus, on peut voir dans une photo l’utilisation d’une machine conçue pour percer des trous qui vont permettre l'insertion de charges explosives.







Lettre du 9 octobre du gouvernement régional de Cajamarca à l'Autorité Régionale de l'eau



Mise en place d'un barrage de contention

 
Perforatrice pour la pose de charges explosives
 


 
Installation d'un système de pompage
 
 
 
 

RECOURS DE JURISTES CANADIENS CONTRE LE PROJET CONGA

Juristas canadienses presentan un recurso ante el tribunal constitucional del Perú contra el proyecto Conga por vulneración de los derechos fundamentales al agua, al medio ambiente, a la salud y a la vida de los pobladores de Cajamarca (Enlace).

Des juristes canadiens présentent un recours devant le Tribunal Constitutionnel du Pérou contre le projet Conga, pour atteinte aux droits fondamentaux à l'eau, à l'environnement et à la vie des habitants de Cajamarca (voir lien).


Dr Shin Imai, professeur de droit à l'Université Osgoode Hall



mardi 6 octobre 2015

LOS HABITANTES DE LA PROVINCIA DE PASCO SE MUEREN POR LA CONTAMINACION MINERA

 
En el mes de septiembre, los habitantes del distrito Simon Bolivar provincia de Pasco, iniciaron una marcha de sacrificio, es decir, recorrieron a pie los más de 300 kilómetros que les separaban de la Capital Lima. El motivo de la marcha, era conseguir del gobierno un plan de emergencia ambiental, ya que la mayoría de los habitantes y en particular los niños, tienen tasas de metales pesados muy encima de las normas aceptadas por la OMS y muchos presentan problemas de salud o de invalidez sumamente graves y directamente imputables a la contaminación. A pesar de los intentos de la policía para detener la marcha, a veces con violencia, ya que dos personas fueron golpeadas hasta perder el conocimiento, los pobladores llegaron a Lima después de dos semanas de una dura caminata.
 

En Septembre, la population du district de Simon Bolivar, province de Pasco, ont commencé une marche de sacrifice, c'est-à-dire qu’ils ont parcouru à pied les plus de 300 kilomètres qui les séparent de la capitale Lima. La raison pour entreprendre la marche était d'amener le gouvernement à mettre en place un plan d'urgence environnementale puisque la plupart des habitants et surtout les enfants, présentent des taux de métaux lourds bien supérieurs aux normes admises par l'OMS et de nombreuses personnes ont des problèmes de santé ou d’invalidité extrêmement graves directement attribuables à la pollution.. Malgré que la police a tenté d'arrêter la marche, parfois avec violence, deux personnes ont été battues jusqu’à perdre connaissance, les habitants sont arrivés à Lima après deux semaines d'une marche difficile.
 
 
Llegada de la marcha de sacrificio a Lima
 
 
La tragedia de los habitantes de Cerro de Pasco


Lo que está sucediendo en Cerro de Pasco, mañana será lo cotidiano en Cajamarca, Ancash, Arequipa, Moquegua, Apurímac, Cusco, Junín, cada proyecto minero restringe el territorio habitable, contamina el aire y merma el acceso al agua potable, ya los ríos que abastecen a la propia capital Lima tienen tasas de metales pesados encima de las normas.
 
Ce qui se passe en Cerro de Pasco, demain sera le quotidien à Cajamarca, Ancash, Arequipa, Moquegua, Apurímac, Cusco, Junín, chaque projet minier restreint la terre habitable, pollue l'environnement et réduit l'accès à l'eau potable, déjà les rivières qui alimentent la capitale Lima elle-même ont des taux de métaux lourds au-dessus des normes.