mercredi 21 février 2018

EVENEMENT : 8 MARS 2018 - VOIX DE FEMMES POUR L'EAU

VOIX  DE FEMMES POUR L’EAU 


SUR INSCRIPTION UNIQUEMENT - PLACES LIMITEES
Réservez vos places sur : info@bateaudaphne.com

8 mars  : Journée internationale de luttes pour les droits des femmes
22 mars : Journée internationale de l’eau 


De la lutte pour les droits des femmes aux luttes des femmes pour le droit à l’eau, 
les femmes se mobilisent.


L’eau c’est la vie ! les femmes le savent, le vivent, le chantent et  l’expriment par l’action et par la la création.

Le 8 mars, grâce à l’invitation de Christine GELAIN, commandante du Bateau Daphné, le Comité de Solidarité avec Cajamarca et Alerta Feminista se réunissent pour l’organisation d’une soirée culturelle.

Il s’agit de faire entendre les voix de celles qui n’en ont pas, paysannes de Cajamarca et de Lambayeque  qui luttent avec courage et dignité pour la défense de l’eau et de leurs territoires contre le saccage des  multinationales minières . (documentaires « Cuentan y Cantan, Mujer del Agua).

Il s’agit aussi d’écouter les voix d’artistes péruviennes résidentes à Paris en mettant en lumière  leur  travail. Voix chantée, grâce à l’intervention musicale de l’auteur-compositrice franco-péruvienne Christine AUDAT qui nous embarquera dans un voyage transatlantique, de la Seine à l’Amazonie ; voix en images, photographie ou peintures à travers une exposition collective de femmes artistes plastiques qui, en choisissant des oeuvres en relation avec l’eau et les femmes, nous offriront un aperçu de leur talent.


De Cajamarca à Paris, du Honduras au Brésil, de toute l’ Amérique Latine au monde entier, les femmes  s’unissent et développent  une solidarité internationale pour  lutter ensemble contre l’impunité , contre la complicité du système judiciaire et contre  les violences dont elles sont victimes comme femmes, et comme défenseures des droits humains et environnementaux. 

Quelles que soit leur appartenance sociale, nationale et culturelle, les femmes pour s’exprimer et pour  participer, pour assumer des responsabilités  ou créer , doivent s’affronter à un système de domination patriarcale, reproduit  par l’éducation et la culture, qui les les marginalise et  les étouffe et veut les cantonner aux rôles inculqués.

 En première ligne des luttes contre les crimes et violences sexistes, racistes et sociales, les femmes le sont également dans toutes les mobilisations socio-environnementales pour la défense de l’eau, de la souveraineté alimentaire, de la santé  et de  l’avenir de notre planète. 

Au Pérou et en Amérique Latine, victimes de féminicides, de viols ou de stérilisations forcées, les femmes sont aussi assassinées, (Berta Caceres au Honduras, Nicinha au Brésil) réprimées et  criminalisées (Maxima Acuna  et les « ronderas » de Cajamarca) pour leur participation aux luttes pour la défense du droit à l’eau. Elles  se transforment en   «guerrières de l’eau» pour la défense d’un mode de vie en harmonie avec la nature et les autres,  parce qu’elles  refusent d’être transformées en victimes d’un système économique  global et d’une logique  qui au nom du profit  est en guerre contre la vie sur terre (Naomie Klein).


Ecoutez les voix des femmes ! Ecoutez la voix de l’eau !

AGUA SI ! ORO NO !
NI UNA MENOS !

L’eau et les femmes ne sont pas des marchandises !

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